​Couleurs du Cambodge

On a testé pour vous...

 

 

Les articles que vous trouverez ci-dessous sont extraits de mes carnets de voyage, rédigés au fur et à mesure de notre séjour...

 

1/ On a testé pour vous... une séance de méditation au Wat Langka :

"Une expérience vraiment intéressante, dont je retiens le calme, la tranquilité, le silence et l'impression de sérénité dans le lieu. Néanmoins, quand on n'a pas l'habitude, il est bien bien difficile d'arrêter de penser et de ne pas bouger ! Mais tout ça, ça s'apprend..." Des séances de méditations sont proposées dans ce temple plusieurs fois par semaine, en fin de journée. Beaucoup d'occidentaux y viennent régulièrement. 

 

2/ On a testé pour vous... une rencontre et discussion avec un moine bouddhiste :

"Une rencontre et une discussion avec un moine, le Vénérable Soan (disons que ça s'écrit comme ça). Une expérience exceptionnelle. J'ai été étonnée de la façon dont il est venu vers moi, curieux et interessé. Nous avons parlons longtemps, sur sa vie, son parcours, ses études, la condition des moines, la vie dans la Pagode... j'avais mille questions, et bien que son anglais ne soit pas parfait, j'ai compris l'essentiel. Il a même pris mon adresse skype et facebook ! L'auriez-vous cru ? Les bonzes sont entrés dans la modernité ! 
J'ai également eu le temps de discuter longuement avec un ancien moine (il l'a été durant 18 ans), aujourd'hui membre du "Workshop for Independant Monks", qui lutte pour la liberté d'expression des bonzes au Cambodge. Passionnant !" 

 

3/ On a testé pour vous... les araignées pour le dîner (alias Tarentules sauce au poivre) !

Si vous ne vous sentez pas le courage de manger les araignées proposées par les enfants dans la rue (ne vous inquiétez pas, nous non plus), essayez toutefois le restaurant où elles vous seront servies frîtes et avec une petite sauce au poivre. Honnêtement, c'est surtout psychologiquement que c'est difficile à passer... autrement, c'est plutôt craquant et pas si mauvais !

 

4/ On a testé pour vous... les inondations de Phnom Penh :

"J'ai pensé à faire un grand tour à pied pour essayer de rejoindre ma rue par un autre côté, peut-être moins inondé. Juste un peu moins. Certaines rues étant impossibles (voire très dangereuses) à traverser, j'ai opté pour l'eau jusqu'aux cuisses dans des rues plus calmes. 
Vous vous souvenez quand je vous ai dit que les rues étaient pleines de détritus et que les gens faisaient leurs besoins partout ? Bon. Voila. Je pense qu'après le gange j'ai pataugé dans l'une des eaux les plus sympathiques de la planète. 
En fait, faut se lancer. Le premier pied est le plus dur. Un petit haut le coeur, une envie folle de pleurer et de me téléporter dans mon lit à Aix. Et puis c'est parti, on prend sur soi, et on avance. Et on se prend pour Indiana Jones. "

 

5/ On a testé pour vous... une répétition du Ballet Royal du Cambodge :

"Grâce à mon travail, j'ai eu l'opportunité d'assister à une répétition du Ballet Royal (danse sacrée APSARA) à Phnom Penh. 
J'ai rencontré Sophiline, la directrice artistique, dans un magnifique bâtiment : le théâtre des arts khmers. 
J'ai pu assister quelques minutes à l'entrainement des petites filles qui, sans musique et sans professeurs, répètent et répètent encore et encore les mêmes gestes tout en chantant elles-mêmes les chansons. 
Puis j'ai assisté aux répétitions en petit comité de quelques danseuses professionnelles. La danse APSARA est très lente, et je la pensais très ennuyeuse. Alors, certes, elle est loin d'être épanouissante et défoulante, mais elle est le sommom de la grâce, de l'équilibre et de la souplesse des doigts. La lenteur incroyable et la succession de pauses s'explique par le fait qu'il ne s'agissait pas d'une danse à l'origine, mais d'un rituel sacré composé de plusieurs mouvements dédiés aux Dieux. 
Et les jeunes filles répètent inlassablement des pauses et leur professeur intervient chaque fois pour déplacer leurs têtes, leurs doigts, leurs bras, d'un petit millimètre... "

 

 

6/ On a testé pour vous... un petit bout de Corée du Nord à Phnom Penh :

"Non contents d’avoir mangé des araignées ou d’avoir pataugé dans les inondations de Phnom Penh, nous avons testé pour vous… le restaurant Nord Coréen. Comme dirait Mike, « il y aurait de quoi écrire un roman sur l’heure qui vient de se passer » ou, moins élégamment, « c’était le plus gros « what the hell » de toute la création ». Vous auriez dû voir nos têtes pendant toute la durée du repas. Et là encore je ne sais même pas par où commencer. Mais cette soirée est définitivement dans le Top 3 des choses les plus incroyables que j’ai vécu jusqu’ici. (...) Un panneau « photos interdites » (Et c’est bien dommage, parce que la suite valait le détour !). Des serveuses (adorables) dont on apprend qu’elles n’ont pas le droit de sortir de l’hôtel, situé au-dessus du restaurant. Un spectacle terriblement kitsch (plus kitsch que kitsch, c’était totalement irréel, d'un autre monde !), mêlant costumes traditionnels et paillettes multicolores, instruments anciens et remix à la sauce Pop (avec des basses qui font boum boum boum), une boule à facette et des danses et des chants exécutés au millimètre. Le moindre geste était codifié, les sourires, les déplacements. C’est normal, me direz-vous, comme dans tout spectacle qui se respecte. Mais non, là, cela allait vraiment beaucoup plus loin."