top of page

Quelques témoignages ou portaits de

Khmers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sran, une belle rencontre Phnong

 

Sran est une personne extraordinaire, et définitivement la personne qui nous a le plus marquée durant notre séjour. Un tout petit monsieur, toujours le sourire aux lèvres, et qui marche en claquette aussi rapidement que s'il était sur rollers. Il nous a servi de guide dans la jungle du Mondulkiri durant une randonnée de 6h... mais là où nous avons appris à la connaitre, c'était la veille au soir, dans une cabane dans la forêt, où nous avons partagé avec lui de l'alcool de riz après le repas. Il parle un peu anglais, juste quelques mots, mais suffisament pour se faire comprendre. Il nous explique que tout ce qu'il connait en anglais, il l'apprend avec les touristes qu'il promène dans les forêts du Mondulkiri. Il apprend un ou deux mots à chaque fois nous dit-il, mais cela suffit. Il nous parle également de son métier de guide, qu'il fait quelque jours par semaines. Il se "repose" le weekend en travaillant dans les chants d'après lui. Sa femme travaille dans les plantations de riz sur brûlis en haut des colinnes. Nous la croisons, très discrète. Elle passe de nombreuses heures seule dans les champs, et s'abrite dans une petite cabane en bois, notamment lors des grosses pluies de moussons.

 

 

 

Melinda, une khmère expatriée en Australie

 

A bord d'un avion de Singapour à Phnom Penh, j'ai fait la rencontre de Melinda, une jeune fille très apprêtée, parlant un anglais courant. Elle m'explique qu'elle vit avec une partie de sa famille en Australie, vers Sydney. Ce fut l'une des khmers avec qui j'ai eu le plus l'occasion de discuter, notamment parce qu'il n'y avait pas la barrière de la langue cette fois-ci.

Voici son point de vue sur certains aspects de son pays :

- La liberté d'expression : "c'est un sujet tabou au Cambodge. Il y a énormément de violence dans les rues, beaucoup de gens veulent se plaindre, en parler, dénoncer, mais personne n'en parle réellement, même au sein de ma famille, on ne parle pas de ces choses là".

- Sécurité dans les rues : "j'évite toujours de me promener avec des objets de valeur sur moi, on ne sait jamais, ce n'est pas prudent..."

- Conduire à Phnom Penh : "J'ai eu terriblement peur quand j'ai appris à conduire à Phnom Penh, je tremblais énormément la première fois... mais après coup, c'est passé, et je m'y suis habituée."

- Gouvernement, ONG : "Je conseille à tout le monde de donner directement aux ONGs en lesquelles ils ont confiance, et ne surtout jamais passer par un organisme du gouvernement... sinon leur argent n'ira jamais là où ils souhaitent"

- Les policiers Khmers : "je sais qu'ils ont l'air de ne rien faire, mais au fond je les plains... ils ont un travail très difficile, et ils sont très mal payés au Cambodge".

 

Une vendeuse au Marché Russe

 

Nous avons eu la chance de retomber à plusieurs reprises sur la même tenante d'un étal au marché russe. Toujours souriante, avec un anglais pratiquement courant, nous avons pu prendre le temps de discuter avec elle. Elle nous a expliqué qu'elle avait fait des études d'anglais, mais qu'elle avait eu besoin de reprendre l'étal de sa famille au marché russe. Pour elle, l'éducation est primordiale, et elle compte envoyer tous ses enfants à l'école, même si cela doit lui coûter cher. Elle me raconte ses années d'étudiante, où elle n'avait pas assez d'argent pour manger hors de chez elle, même pour quelques riels.
Elle nous parle également de la soirée qu'elle va passer ce jour là : le mariage de sa cousine. Sa soeur était là également, en train de se faire faire les ongles assise par terre, par une toute jeune fille qui balladait son seau plein de vernis. La soirée commence tôt, le repas se passe autour de 15h, et la mariée se change à de nombreuses reprises. Une fois le repas terminé, tout le monde danse, mais le mariage se finit bien plus tôt quechez nous...

 

 

 

Un chauffeur de Tuktuk ancien Boxeur

 

Un soir, j'ai fait la rencontre d'un chauffeur de Tuktuk qui parlait très bien anglais. Très avenant, il a très vite entamé la conversation et j'ai pu lui poser quelques questions. Il me raconte qu'il a été boxeur professionnel pendant des années, mais qu'il a décidé de s'arrêter. Pour vivre, il fait chauffeur de Tuk Tuk, et j'apprends non sans surprise que sa maison, c'est son tuktuk. Il y passe ses journées et ses nuits. Son anglais, il l'a appris à la fois en tant que boxeur, mais aussi avec ses clients.

 

 

 

 

 

Galerie Photos
Trucs et astuces 
On a testé pour vous
Les Insolites

Qui sommes-nous ?

Moi, c'est Sophie ! 23 ans, étudiante en école de commerce, et des envies de voyage plein la tête. Je suis partie vivre 3 mois au Cambodge l'été dernier pour un stage, et ça a été une experience plus qu'extraordinaire, que j'ai voulu vous faire partager ici. Dans les voyages, j'ai deux passions : les grands espaces, et la découverte des populations, de leur identité, leurs modes de vie, leur histoire...   J'ai tout fait pour que mon séjour concilie les deux, et j'en ai tiré les quelques pages que vous trouverez ici...


J'ai été rejointe par Mike, mon amoureux, et surtout grand amoureux de l'Asie. Etudiant en Anthropologie, il est justement spécialisé dans l'Asie du Sud Est. Lui n'a peur de rien, va au devant des gens, et a testé pour vous tous les mets locaux ! Il a surtout ce don pour décrocher un sourire à tous les Khmers, et dénicher les petits coins insolites à Phnom Penh...

 

 

 

 

bottom of page